Quelles sont les phases d’entrainements à respecter en course à pied ?

Bien souvent on s’entraine « à l’aveugle », ou alors on enchaine une série d’entrainements en pensant bien se préparer pour l’objectif à venir. On utilise aussi des plans d’entrainements tout faits afin de limiter les risques d’erreurs. C’est une très bonne chose et je pense que l’on peut aller plus loin. Notre organisme a besoin de récupérer, il passe par des phases de «  pics de forme » et de « moins bien ». Plus nous allons structurer notre préparation et plus nous pourrons nous « caler » sur ces phases.

Comment augmenter ses performances sans se blesser ?

Je parts du principe (et d’autres partagent cet avis) que la meilleure structure est de fonctionner sur 3 semaines de travail, 1 semaine de récupération (avec baisse du kilométrage et non arrêt total) et ainsi de suite.

Les plus aguerris ou ceux qui préparent des Ultras peuvent passer à 4 ou 5 semaines de travail et 1 semaine de baisse de la charge kilométrique.

Il est aussi conseillé de passer à 2 semaines de baisse de travail avant la compétition afin « d’assimiler » toute la préparation et de bien récupérer physiologiquement.

Si l’on respecte ces phases, on limite les risques de blessures, de surentrainement et on augmente nos chances de performer. Cela nous permet aussi de maintenir un certain niveau  d’autant plus si l’on est à 3 séances par semaine.

Les entraînements lors d’une période sans compétition

On est dans l’optique d’une période sans compétition. Même fonctionnement que pour une préparation de compétition sauf que l’on n’est pas obligé de monter haut en charge de kilomètres, ni d’une phase sur l’autre. L’intérêt est d’avoir une régularité, de se préserver, de maintenir son niveau sans pour autant puiser dans ses réserves. On profite également de ses « Pics de forme ». Cela permet aussi de faire des séances efficaces en étant au meilleur de soi-même.

Les entraînements lors d’une période de compétitions régulières

Dans l’optique de compétitions régulières, on travaille 3 semaines puis on se repose 1 semaine. A ce moment la charge kilométrique baisse. Ensuite on repart sur 3 semaines avec une augmentation des kilomètres par rapport aux 3 premières semaines. A nouveau 1 semaine de repos.

Dernière phase de 3 semaines où on augmente encore la charge des kilomètres pour ensuite se donner 1 à 2 semaines de récupération, assimilation et régénération.

Si on fait une compétition par mois il est risqué d’augmenter la charge kilométrique d’un cycle de 4 semaines à l’autre. Au contraire si on s’objective une compétition au bout du 3 ème cycle de 4 semaines,  il n’y a aucun risque à augmenter d’un cycle sur l’autre.

 

Cyrille MAROIS