Dans la catégorie des macronutriments, les protéines restent aux yeux des athlètes un nutriment clé lié directement à la structure de la cellule musculaire. La prise de masse musculaire est souvent intimement liée à la prise de protéines, surtout chez les culturistes.
Chez les adeptes de l’endurance (trail, ultra, triathlon longue distance, 100kms…), c’est plus la recherche d’un support nutritionnel en course complémentaire en glucides ainsi que l’amélioration, voir l’optimisation de la récupération et de la réparation des tissus lésés par l’effort physique (ceci rejoint le culturisme pour ce dernier point).
Qu’est ce que les protéines ?
Rôle des protéines pendant et après l’effort
Lors de la réalisation d’un exercice prolongé et/ou intense, des acides aminés (élément de base des protéines) entrant dans la composition des protéines musculaires (rôle structural et principal des acides aminés), sont utilisés à des fins énergétiques nécessaires pour réaliser l’effort. Même si l’utilisation de ces acides aminés est faible en quantité, cela a des conséquences importantes sur le fonctionnement des muscles. Après l’exercice, l’organisme se met automatiquement dans une phase de reconstruction des protéines musculaires (appelée « anabolisme ») dont l’efficacité dépend fortement de la disponibilité en acides aminés et de différents signaux hormonaux, dont l’insuline. Ainsi, un apport en protéines et en acides aminés après l’exercice favorisera la reconstruction musculaire. Pour une efficacité optimale, un apport simultané en certains glucides type glucose est nécessaire car ils favoriseront la sécrétion d’insuline.
Quelle quantité de protéines apporter ?
On propose généralement un apport compris entre 1.2 et 1.5g par kg de poids corporel (PC) et par jour chez les athlètes d’endurance (soit entre 84g et 105g par jour pour un athlète de 70kg), jusqu’à 2g/kgPC/jour chez les athlètes de force visant à améliorer leur masse musculaire. L’athlète doit au niveau qualitatif assurer un minimum des 2/3 des apports par l’alimentation dite « naturelle » et le reste sous forme de protéines prise en complément et à haute valeur biologique (en d’autres termes de bonne assimilation pour l’organisme). L’inconvénient est que certains sportifs et sportives inversent ce ratio, pensant bien faire, mais qui au final, déséquilibre le ratio protides/lipides/glucides et la densité micronutritionnelle de la ration globale de la journée.
Quand consommer des protéines ?
Le moment de prise optimal reste la phase de récupération précoce (c’est à dire dès la fin de l’effort) où l’anabolisme musculaire est très important et requiert une grande disponibilité en acides aminés (en d’autres termes les « briques musculaires »). Je recommande généralement un apport de 10 à 20g en post-exercice (surtout si celui-ci est long et/ou intense, poids corporel dépendant) à prendre dans le quart d’heure (maximum la demi-heure) qui suit la fin de l’effort. Je conseille de consommer les protéines pendant les étirements qui ont généralement lieux dans les 5 à 10 minutes qui suivent la fin de l’effort. Cet apport ponctuel doit s’intégrer dans l’apport global de la journée (repas principaux +/- collations + prises alimentaires post-exercice qui intègre éventuellement les boissons de récupération (cf comparatif des boissons de récupération 2015). Retenez qu’il est admis un apport équivalent de glucides (simples et complexes) au minimum en parallèle afin de potentialiser la récupération musculaire. Cette synergie d’action est globale lorsqu’un apport lipidique est associé. C’est donc une prise complexe (concernant la composition) qui doit être apportée à l’organisme. En association, on apportera une attention à ce moment de prise sur des apports en potassium, magnésium, vitamines B… qui ont aussi leur importance métabolique.
Sur un autre versant, pendant l’effort, notamment l’endurance et l’ultra-endurance (100kms, ultratrail, Ironman…), comme décrit précedemment ; le métabolisme des protéines est affecté et on observe une augmentation de l’utilisation des acides aminés pour la production d’énergie. Néanmoins, cette augmentation est limitée. Ceci a pour conséquence une dégradation des protéines musculaires et éventuellement une fatigue nerveuse centrale amplifiée, surtout sur les épreuves de plusieurs heures, intenses (UTMB, GRR,…). Ainsi, l’apport en protéines pendant un ultra est fortement recommandée, toutes et en particulier les BCAA (Acides Aminés Branchés).
A savoir quelle quantité ingérée lors de ces épreuves de longue durée et/ou intenses : en ce qui concerne les protéines, il faut au minimum 5 g par heure d’effort. Pour les BCAA en particulier, afin d’envisager un effet, il faut généralement un apport entre un 1 et 2 grammes par heure d’effort.
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